Dents Blanches

C'est en 2021 la dernière fois qu'avec Loïc on se retrouvait à gambader les montagnes pour l'UTMR. 3 ans!

Entre temps, ma vie a pris un nouveau tournant et avec ça, la course à pied est passée à l'arrière plan. Jamais complètement disparu évidemment. Cette année je m'y remets un peu plus sérieusement et germe l'idée de se refaire une jolie sortie les deux. Bien à l'avance on se bloque une journée d'août dans nos agendas. Retenter le tour des dents du midi fait son chemin dans mon esprit, au final on se rabat vers quelque chose d'un peu plus accessible (plus raisonnable!) mais non moins alpin.

Loïc propose le trail numéro 8 du magnifique livre Courir les montagnes Suisses. Ca part aussi de Champéry mais dans la montée vers la cabane de Susanfe au lieu de poursuivre sur le tracé du TDM, l'idée est de partir sur la droite direction la France. Un passage à plus de 2500 mètres, aucune possibilité de couper la boucle il faut la parcourir dans son entier ou rebrousser chemin.

On démarre directement la montée depuis le parking du Paradis, comme des pipelettes on en a des choses à se raconter. Le temps est juste parfait, la montagne à nous. En direction de Susanfe on se paume quelque peu ce qui nous fait arpenter une pente non balisée bien bien raide, on a loupé le chemin en fait et on se retrouve en amont dudit chemin. Il faut s'aider des mains et faire gaffe à ne pas trop glisser. Un goût d'aventure.

Petit détour, la sortie n'était pas assez raide autrement

Petit détour, la sortie n'était pas assez raide autrement

Avant d'atteindre le point culminant de la sortie, il nous faut passer la partie décrite dans le livre comme "câbles/échelles: oui". On est surpris par cette longue échelle, ça me demande de la concentration, on rigole on rigole mais franchement je suis content qu'on fasse la boucle dans ce sens parce que sinon, descendre cette échelle je rigolerais pas. Mais l'endroit est superbe, des airs lunaires.

La partie via ferrata à ne pas sous-estimer

La partie via ferrata à ne pas sous-estimer

Les jambes peuvent dérouler à nouveau une fois atteint le côté français. On se fixe un arrêt au refuge de la Vogealle mais pour l'atteindre il nous faut montrer patience car on loupe le chemin. La fatigue ou un manque de concentration, aucune idée mais on y arrive finalement et c'est un vrai petit bonheur de déguster une planchettes au soleil, entourés des poules qui gambadent librement. Après 2 cocas et encore une bien délicieuse tarte aux myrtilles on y retourne.

L'ascension pour rejoindre la Suisse me fait plutôt mal, Loïc me lâche facile, mais je ne cache pas mon plaisir d'être là. La condition physique n'est évidemment plus la même avec le volume d'entraînement qui a drastiquement baissé mais la montagne elle n'a pas changé, c'est tellement trop beau.

Heureux les copains

Heureux les copains

Il nous faut finalement redescendre pour rejoindre notre point de départ. Ca se fait par une descente vraiment bien technique et exposée par moments. Mon genou me fait des petites piqûres de rappel, comme à l'époque mais au final on la fait cette boucle. Non sans un nouvel arrêt côté Suisse (Cantine des Dents Blanches, charmant) pour une Monaco bien appréciée.

A Champéry, Loïc m'initie aux Burgers d'un Canadien, on se tape la panse pour terminer cette journée en beauté. Merci la vie et à la prochaine!

Comment finir en beauté

Comment finir en beauté

Le tour des dents du midi on ne l'oublie pas, on se l'est promis.


Sur les 52 dernières semaines, j'ai couru 1007.8km (242.5 en 2025). Mon but est de rester au-dessus de 1000 sur l'ensemble de l'année. Cette sparkline illustre le volume de chacune de ces 52 semaines.